Le parquet de la province de Namur a confirmé que Brieg Luz, jeune leader du groupuscule d'extrême droite La Digue, s'est donné la mort. Son corps a été retrouvé le 29 décembre, deux jours après sa disparition, suscitant une forte inquiétude au sein de la communauté.
Luz, âgé de seulement 21 ans et étudiant à Lorient, se trouvait en Belgique pour les vacances lorsque sa famille a signalé son absence après une dispute avec son frère dans un établissement de Maredsous. Selon « La Libre Belgique », il était apparu agité avant de disparaître, ce qui a incité ses proches à alerter les autorités.
Les recherches ont abouti à la découverte de son corps, et le parquet a rapidement écarté toute théorie criminelle, soulignant que ce cas était tragiquement un suicide. Cette situation met en lumière la détresse psychologique que peuvent éprouver certains jeunes engagés dans des mouvements radicaux. Les experts, comme le psychologue Pierre Dubois, affirment que ces organisations peuvent souvent exacerber des sentiments d'isolement et de colère, conduisant à des conséquences fatales.
La Digue, groupuscule controversé d'extrême droite, avait suscité des réactions vives en France et à l'étranger par ses positions sur la société et la politique. Ce drame relance le débat sur la santé mentale au sein des groupes radicaux, un sujet qui mérite d'être exploré plus en profondeur par les médias et les chercheurs.
Alors que la Belgique fait face à une montée des activités d'extrême droite, la mort de Luz rappelle le besoin urgent d'aborder ces problématiques avec compassion et compréhension.







