Dans la nuit du 22 juin 2024, des coups de feu ont retenti dans le quartier du Blosne à Rennes, touchant un jeune homme de 22 ans, victime d'un règlement de compte lié à un trafic de stupéfiants. Cette fusillade a eu lieu devant un restaurant où le jeune homme, après avoir été blessé, s'est réfugié dans un kebab local. La gravité de ses blessures, dont une fracture ouverte au tibia droit et des blessures par arme blanche à la cuisse gauche, a nécessité 60 jours d'interruption totale de travail.
Près de quinze mois après les faits, l’un des suspects de cette agression a formulé une demande de remise en liberté avant son procès. Selon les témoignages recueillis par France Bleu, l'enquête initiale a laissé planer le doute sur l'implication de plusieurs individus dans ce conflit, vraisemblablement motivé par des rivalités autour du trafic de drogue.
Les autorités locales, dont le maire de Rennes, appellent à une réévaluation des mesures de sécurité dans les zones à forte criminalité. Les experts en sécurité soulignent que les fusillades liées au trafic exige une réaction rapide et coordonnée des forces de l’ordre pour protéger les citoyennes et citoyens. Cette affaire met en lumière les enjeux de sécurité publique dans des quartiers souvent touchés par de telles violences.
Alors que l'enquête se poursuit, les acteurs locaux s'interrogent sur la manière de renforcer la confiance des résidents dans leur sécurité. La préfecture de région a promis de multiplier les patrouilles de police dans les zones sensibles, espérant ainsi dissuader les comportements criminels.
Les habitants expriment également leur préoccupation concernant l'augmentation de ces incidents. "Nous voulons vivre en sécurité, sans craindre pour notre vie", affirme une résidente du quartier. À l'approche du procès, la tension reste palpable, et les prochains mois pourraient s'avérer décisifs pour la sécurité à Rennes.







