Un fils face à la justice : violences inacceptables contre ses parents

Un homme de 35 ans puni pour des violences sur ses parents en état d'ivresse.
Un fils face à la justice : violences inacceptables contre ses parents
L’homme était hébergé chez ses parents. (Photo d’illustration). | ARCHIVES VINCENT MICHEL / OUEST-FRANCE

Le tribunal correctionnel de Quimper (Finistère) a condamné un homme de 35 ans pour avoir exercé des violences sur ses parents. L'individu, hébergé par ses parents après une séparation difficile, avait connu une dégradation rapide de son état à cause d’une consommation excessive d'alcool depuis l'été. Ce déclin a culminé par des actes violents survenus le 22 décembre dernier.

Ce soir-là, enfermé dans sa chambre après avoir beaucoup bu, il s'est mis en colère en descendant pour s’apercevoir que son couvert n'était pas mis. Selon les déclarations de sa mère, il a hurlé sur son père de manière agressive avant de le bousculer et de le menacer, mettant en péril la sécurité de toute la famille. Le père, tentant de maintenir le calme, a été entraîné dans un conflit où sa femme a tenté de s’interposer, mais a fini par devenir la cible de son fils. L'homme a alors pratiqué une strangulation sur sa mère, tandis que le père a reçu des menaces avec un couteau.

Le lendemain, alors que la mère préparait des bûches de Noël, les violences ont repris. Alertés, les gendarmes sont intervenus et ont constaté une alcoolémie de 1,96 gramme dans le sang du prévenu, qui admettait avoir peu de souvenirs de l'incident mais reconnaissait la véracité des accusations de ses parents.

Ce dernier n’a pas d'antécédent judiciaire, mais devant le procureur, Jean-Luc Lennon, il a reconnu son problème d'alcoolisme, expliquant que sa consommation était un moyen d'échapper à un passé douloureux. Votre alcoolisme vous rend violent envers vos propres parents qui vous ont accueillis, et sans lesquels vous seriez dans la rue, a souligné le procureur, là où l'impact de l'alcoolisme sur la dynamique familiale a été mis en avant.

Les parents de l'accusé n'ont pas déposé plainte ni demandé de certificats médicaux, un élément qui a pesé dans la balance du jugement. Soutenu par son avocate, Annaëlle Marchadour, il a exprimé des remords : Je les aime. Je m’excuse. Face à ces émotions, le tribunal a décidé de le condamner à douze mois de prison avec un sursis probatoire, soulignant la complexité de cette situation, où se mêlent amour familial, alcoolisme et violence.

Cette affaire soulève des questions profondes sur la toxicité des dépendances et leurs effets désastreux au sein du foyer. Selon des études menées par des spécialistes en toxicologie, la violence domestique liée à l'alcool concerne des milliers de familles en France, ce qui appelle à une prise de conscience et à des mesures de prévention adaptées.

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