Ariel M., 53 ans, reste en détention provisoire après la mort tragique de Paul Varry, un cycliste de 27 ans, écrasé par son SUV à Paris. Bien qu’ayant exprimé des regrets lors d'une audience récente, sa demande de libération a été rejetée par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, comme rapporté par Le Figaro.
Les faits se sont déroulés le 15 octobre 2024 sur le boulevard Malesherbes. Paul Varry circulait paisiblement sur la voie réservée aux vélos lorsqu'Ariel M. a manœuvré son véhicule pour éviter les embouteillages. Suite à une altercation verbale, le conducteur a orienté ses roues vers Varry avant de l'écraser à deux reprises, selon des témoins et des vidéosurveillances.
Lechauffard, mis en cause pour homicide volontaire, a toujours nié avoir eu l’intention de tuer. Face aux juges, il a déclaré : "C'est un drame absolu. J’aimerais revenir en arrière, mais je ne peux pas." Cependant, les avocats de la victime, Me Yassine Bouzrou et Me Anna Branellec, ont condamné son attitude après l'accident, soulignant ses injures à l'encontre de Varry, ce qui renforce l'inquiétude de la famille sur une éventuelle remise en liberté.
La mère du jeune cycliste, Nathalie Tison, a exprimé son incompréhension sur les motivations du conducteur. Dans une déclaration poignante à Figaro, elle a dit : "C’est d’une violence inouïe. Je ne comprends pas comment il a pu décider de foncer sur un jeune homme, alors qu’il était clairement en tort." Cette tragédie a suscité une onde de choc dans la communauté cycliste et au-delà, soulignant les dangers auxquels les cyclistes sont confrontés dans les grandes villes.
Les investigations sont toujours en cours, le juge d’instruction attendant des expertises psychiatriques pour mieux comprendre la personnalité d'Ariel M. La mort de Paul Varry pose des questions sur la sécurité des cyclistes et la responsabilité des conducteurs dans un contexte urbain en pleine évolution.







