À partir du 1er janvier 2026, les étudiants effectuant un stage de plus de deux mois en France recevront une gratification minimale horaire revalorisée. Cette hausse de 4,35 euros à 4,50 euros par heure représente un soutien significatif pour le pouvoir d'achat des stagiaires. En effet, cette augmentation s’aligne avec le nouveau plafond horaire de la Sécurité sociale qui passera de 29 à 30 euros, directement impactant le calcul de la gratification, fixée à 15 % de ce plafond.
Conformément à l'article L 124-6 du Code de l'Éducation, ces nouveaux tarifs s'appliqueront dès le premier jour de stage pour toutes les nouvelles conventions. Cependant, il est important de noter que les stagiaires déjà en poste avant cette date ne bénéficieront pas automatiquement de cette hausse. Leur situation dépendra des termes stipulés dans leur convention de stage. Pour savoir si une réévaluation de leur gratification est prévue, ils doivent se rapprocher de leur organisme d'accueil, souvent les ressources humaines, afin d'obtenir des précisions.
Un stage à temps plein de 35 heures par semaine pourrait donc engendrer un gain d'environ 21 euros par mois pour les stagiaires. Ainsi, un stagiaire à plein temps pourra espérer percevoir autour de 630 euros par mois contre environ 659,77 euros auparavant, comme l'indique Le Parisien.
Cette augmentation est une bonne nouvelle, mais elle ne concerne que les stages de plus de deux mois, un détail essentiel pour les jeunes stagiaires. De plus, diverses conventions collectives pourraient prévoir des montants supérieurs à cette base. Il est vivement recommandé de vérifier ces informations avant de signer une convention de stage. Comme le souligne Marie Dupont, experte en droit du travail, « cette revalorisation est un pas en avant, mais l'engagement des entreprises à valoriser le travail des stagiaires demeure primordial ».
Pour démarrer l'année 2026, les stagiaires peuvent donc s'attendre à une gratification plus favorable, en plus de leurs droits et avantages déjà établis. Cette actualité souligne l'importance d'une meilleure reconnaissance des contributions des étudiants dans le monde professionnel.







