Le vendredi 19 décembre 2025, le Conseil d'État a tranché contre la société VSB Énergies Nouvelles, qui prévoyait d'installer trois éoliennes au sommet du Méné Hoguené à Louargat. Cette décision représente une victoire significative pour l'association d'opposants, Vents Contr'airs, qui s'oppose fermement à l'impact visuel de ces installations sur le paysage local.
Comme l'avait déjà indiqué la cour administrative d'appel de Nantes en avril 2025, l'atteinte aux paysages est jugée trop importante. Le préfet des Côtes-d’Armor avait également exprimé des réserves sur ce projet, soulignant que la covisibilité menace la silhouette emblématique du Méné Hoguené. Cette préoccupation pour l’intégrité naturelle du territoire a résonné auprès des habitants et des défenseurs de l'environnement, qui voient dans cette décision une reconnaissance de l'importance de protéger des espaces sensibles.
Richard Le Roy, membre de l'association Vents Contr'airs, a déclaré : "Cette décision est un soulagement et montre que la préservation des paysages est une priorité. Nous espérons que cette victoire sera un signal fort aux promoteurs d'énergies renouvelables pour qu'ils prennent en compte les préoccupations des populations locales avant de lancer leurs projets."
Pour certains experts, cette décision s'inscrit dans un mouvement plus large en France, où des préoccupations croissantes émergent concernant l'équilibre entre le développement des énergies renouvelables et la préservation des paysages et de la biodiversité. D'autres projets éoliens dans des régions similaires pourraient également être confrontés à des résultats similaires, renforçant la nécessité d'une évaluation rigoureuse des impacts environnementaux.
Cette affaire a suscité de nombreux débats au sein de la communauté locale, et il est fort probable qu'elle influencera d'autres décisions à venir, mettant en lumière le besoin d'une approche équilibrée qui intègre à la fois les impératifs écologiques et les aspirations des collectivités.







