Deux mois après le cambriolage sans précédent du musée du Louvre, les détails sur le butin volé commencent à émerger. Selon BFMTV, les malfaiteurs ont réussi à dérober un impressionnant stock de bijoux en seulement quelques minutes, représentant une valeur estimée à 88 millions d'euros.
En effet, ce casse a été particulièrement audacieux et rapide. Les enquêteurs ont rapporté que parmi les objets volés figurent 8 482 diamants, 35 émeraudes, 34 saphirs et 212 perles, extraits des vitrines précieuses de la galerie d’Apollon. La valeur historique des ces objets échappe à toute estimation pécuniaire, laissant les experts ébahis.
Dans un mode opératoire déroutant, les voleurs ont utilisé un monte-charge et une disqueuse pour accéder aux bornes de sécurité du musée. Malgré leur rapidité, leur plan a laissé des traces : une nacelle abandonnée sur place a révélé la plaque d’immatriculation d'un engin volé, dont le vol a eu lieu dans la commune de... Louvre. Cet élément pourrait s'avérer crucial pour l'enquête.
À l'heure actuelle, cinq suspects ont été arrêtés. Parmi eux, Abdoulaye N., âgé de 39 ans, et Ayed G., appréhendé à l'aéroport Charles de Gaulle avec un billet à destination de l'Algérie. Selon ses déclarations, les bijoux lui auraient été « arrachés dès la descente de la nacelle ». Ce témoignage sera probablement un point focal dans les investigations, qui s'annoncent complexes.
Pour de nombreux experts en sécurité culturelle, ce vol met en lumière des lacunes dans la protection des trésors nationaux. Jean-Paul Durand, un historien de l'art, a souligné que « des mesures de sécurité renforcées sont désormais indispensables pour éviter qu'un tel incident ne se reproduise ». Les autorités vont mener des enquêtes approfondies pour déterminer les failles qui ont permis ce braquage audacieux.
Les prochains mois seront donc cruciaux pour le musée du Louvre, tant pour la récupération des objets volés que pour la mise en place de nouvelles stratégies de protection des œuvres.







