Le 20 décembre 2025, près de la moitié des employés de la Fnac de Rennes ont débrayé dans la galerie marchande Colombia, marquant leur mécontentement face à la situation de leurs conditions de travail. Cette grève survient un mois après une mobilisation réussie lors du Black Friday, où les salariés avaient déjà exprimé leurs inquiétudes.
Cyrille Le Perf, délégué régional chez Fnac Relay, a déclaré : Nous ne prenons pas la grève à la légère, car cela a un coût pour nous. Cependant, l'absence de réponse de la direction à notre lettre ouverte nous pousse à agir.
Les salariés sont de plus en plus frustrés par le peu de dialogue instauré avec leur hiérarchie, voyant dans cette grève un dernier recours.
Des témoignages de grévistes, comme celui de Melinda Davalo, déléguée régionale de la CGT, montrent la gravité de la situation. Elle explique que l'effectif de la Fnac de Rennes est passé de 62 à 59 employés, tandis que les tâches à accomplir, notamment celles liées au click and collect, se multiplient. Cela affecte notre capacité à exercer pleinement notre métier.
La surcharge de travail a provoqué un sentiment de perte de sens chez de nombreux employés.
Les principales revendications des grévistes tournent autour des salaires. Cyrille Le Perf a précisé : Env. 80 % des employés ont un salaire de base allant de 1 à 1,2 fois le Smic. La direction a récemment décidé de ne plus appliquer les augmentations de grille de branche, ce qui implique une diminution déguisée de nos revenus.
Cette mobilisation vient rappeler les luttes récurrentes dans le secteur du commerce, où la charge de travail augmente alors que les moyens et les salaires stagnent. La revendication d'améliorations des conditions de travail est un sujet brûlant en France, d'autres enseignes faisant face à des troubles similaires (source : France Info).







