Dans un contexte d'alerte sanitaire croissante, la préfecture de l'Yonne a récemment pris un arrêté interdisant la détention, le transport et la consommation de protoxyde d'azote dans l'espace public entre le 20 décembre 2025 et le 30 avril 2026. La mesure vise à prévenir les abus de cette substance, souvent utilisée à des fins récréatives, mais qui représente un véritable danger pour la santé publique.
Cette décision s'inscrit dans une tendance observée dans d'autres départements, notamment le Jura, les Bouches-du-Rhône et la Gironde, où des réglementations similaires ont été instaurées récemment. Selon un article de France Bleu, ces arrêtés répondent à des préoccupations grandissantes liées aux dérives de l'usage du protoxyde d'azote, notamment parmi les jeunes.
Les risques associés à cette substance sont bien documentés. Dr. Sophie Durand, addictologue à Paris, note : "Le protoxyde d'azote peut entraîner des effets néfastes sur la santé, tels que des troubles neurologiques ou des pertes de conscience." Les efforts de sensibilisation doivent donc s'intensifier afin de protéger les populations vulnérables, particulièrement lors des fêtes de fin d'année, période souvent marquée par des comportements à risque.
Des témoignages recueillis par France Info évoquent des jeunes souffrant de graves conséquences après avoir consommé cette substance. "La vie est en pause, tu ne sors plus, tu ne travailles plus", confie un ancien usager désormais pris en charge dans un centre spécialisé.
Le préfet de l'Yonne, quant à lui, a déclaré : "Cette interdiction est une mesure préventive. Nous devons agir maintenant pour protéger notre jeunesse et assurer la sécurité publique. Chaque geste compte." Cette initiative pourrait donc inspirer d'autres départements à suivre cette voie afin de lutter efficacement contre les dérives liées au protoxyde d’azote.







