En pleine tourmente politique, le Premier ministre Sébastien Lecornu multiplie les consultations à partir du 22 décembre pour tenter de dégager un consensus autour du budget de l'État. Après l'échec des discussions parlementaires, il s'apprête à soumettre une loi spéciale en conseil des ministres, prévue en urgence pour permettre un financement temporaire de l'État.
Cette initiative, qui doit aboutir à un vote dans les deux chambres d'ici mardi, vise à reconduire le budget 2025. Le contexte est ainsi marqué par la nécessité d'assurer une continuité budgétaire, alors que le gouvernement se retourne vers de nouvelles négociations au mois de janvier prochain.
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a suggéré qu'il était impératif d'adopter une véritable loi de finances pour 2026 avant la fin de janvier. Cela pourrait inclure des augmentations d'impôts, un point essentiel pour certains partis, notamment le Parti socialiste. D'autres voix gouvernementales se préoccupent de l'impact de ces hausses sur la population et évoquent des pistes alternatives pour rééquilibrer les finances publiques.
Les consultations ont impliqué des personnalités clés, à l'instar de plusieurs chefs de groupes parlementaires, comme Gabriel Attal pour Renaissance et Paul Christophe pour Horizons, illustrant l'étendue des efforts déployés pour traverser cette période délicate. Des discussions téléphoniques ont également eu lieu avec les présidents des groupes Modem et Liot, Marc Fesneau et Christophe Naegelen.
Alors que la France se trouve dans une conjoncture économique incertaine, ces démarches visent à sortir de l'impasse et à garantir un budget stable pour les mois à venir. Des experts rappellent l'importance d'un dialogue constructif entre les différentes factions politiques pour apporter une réponse aux défis économiques actuels, comme l’a souligné Le Monde.







