Le tribunal de Lorient a récemment infligé une peine de six mois de prison avec sursis à un homme âgé de 30 ans, originaire d'Inguiniel, reconnu coupable de menaces graves à l'encontre de son ancienne compagne et de son nouveau partenaire. Les faits, survenus depuis janvier 2025, ont conduit la victime à craindre pour sa sécurité.
Après la rupture en janvier 2025, l'ex-compagnon a montré un comportement obsessionnel, surveillant sa victime et intensifiant ses harcèlements lorsqu'elle a rencontré un nouvel homme en juin. Ses menaces par SMS, où il la menaçait de mort, ont incité la femme à déposer plainte en juillet, ce qui a conduit à son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec elle.
Selon les experts, cette affaire n'est pas un cas isolé. Le harcèlement affectif et la violence domestique sont des problèmes qui touchent de nombreuses femmes en France. L'Observatoire national des violences faites aux femmes a récemment signalé une augmentation significative des cas de stalking, incitant à une réflexion sur la nécessité d'améliorer les mesures de prévention et de protection. Parmi ceux qui se sont exprimés, une psychologue spécialisée dans les violences conjugales déclare : « Il est crucial que les victimes sachent qu'elles peuvent obtenir de l'aide et que des mesures légales existent pour les protéger. »
Les autorités encouragent les victimes à se manifester, soulignant que chaque signalement compte dans la lutte contre la violence domestique. La condamnation récente de cet homme souligne la nécessité de traiter ces comportements avec la sévérité qu'ils méritent, tout en offrant soutien et protection aux victimes.







