La Direction interdépartementale des routes (DIR) de l’Ouest exprime son agacement face à une situation de plus en plus préoccupante. Les stickers de supporters de football, visibles sur des aires de repos comme celle de Marzan sur la RN165 dans le Morbihan, se retrouvent collés sur des panneaux de signalisation, des murs de sanitaires, des poubelles et même des lampadaires. Cette pratique répandue entraîne des frais considérables pour la remise en état, estimés à 1 900 € à la charge des contribuables.
Dans un post sur leur page Facebook, la DIR précise : "Merci de respecter les aires de repos : ces espaces publics sont entretenus pour la sécurité et le confort de tous." De nombreux internautes réagissent à cette problématique. Certains suggèrent de faire porter la responsabilité financière aux clubs de football, en évoquant l'idée d'envoyer la facture directement aux équipes concernées. "Il serait juste que les clubs indemnisent pour les dégâts causés par leurs supporters", commente un internaute.
Les appels à la responsabilité ne manquent pas. Selon un expert en urbanisme, "ces dégradations nuisent non seulement à l'esthétique des lieux, mais peuvent également compromettre la sécurité des usagers, en rendant les panneaux illisibles". Une autre voix dans le débat souligne que les agents sont déjà soumis à une surcharge de travail pour maintenir les lieux propres. Les frustrations s'expriment, avec des témoignages de professionnels confrontés à des déchets variés, et non seulement des stickers.
Alors que certains trouvent l'initiative géniale ou esthétique, d'autres rappellent que le respect des biens publics doit primer. En effet, une consultation menée par FranceInfo révèle que la plupart des citoyens soutiennent des mesures strictes contre ces actes de vandalisme. "Il est crucial de protéger notre environnement public et de sensibiliser les jeunes à la responsabilité civique", conclut un sociologue. La question de l'élevée des coûts de remise en état des aires de repos mérite donc une attention accrue de la part des autorités et des clubs de supporters.







