Stéphanie Rist, la ministre de la Santé, des Familles, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, a exprimé son indignation face à ce qu'elle décrit comme "une atteinte grave et intolérable à la dignité des enfants". Cette réaction fait suite à une plainte déposée par une mère qui accuse un foyer de l'Aide sociale à l'enfance (ASE) à Paris d'avoir rasé les cheveux de ses deux fils âgés de 3 et 4 ans l'été dernier.
Dans un tweet sévère, Rist a déclaré que ces actes sont "absolument inqualifiables", faisant écho à la préoccupation croissante concernant le traitement des enfants dans des établissements publics. Elle a également ajouté qu'elle allait transmettre ces informations au procureur de la République, soulignant la nécessité d'une enquête approfondie pour faire la lumière sur ces allégations de maltraitance.
Anne Hidalgo, la maire de Paris, a également été impliquée dans la discussion, promettant un suivi rigoureux afin d'assurer la protection des enfants placés dans ces foyers. "Nous devons garantir que chaque enfant reçoive un traitement humanitaire et respectueux", a-t-elle affirmé. Des experts en protection de l'enfance, comme le Dr Jean-Pierre David, ont exprimé leur choc et leur dégoût face à ces incidents. "Nous devons renforcer les normes et surveiller de près ces établissements afin d'éviter que de tels abus ne se reproduisent", a-t-il déclaré.
Un rapport de Franceinfo suggère que des mesures de surveillance accrues sont nécessaires pour éviter que de tels abus ne restent sous le radar. Alors que l'enquête se poursuit, la colère des parents et des défenseurs des droits des enfants s'intensifie, appelant à des réformes urgentes et à une accountability des autorités en charge.







