Lors de sa conférence de presse annuelle, Vladimir Poutine a répondu à des questions sur le conflit en Ukraine et a proposé une main tendue pour des discussions. "La balle est dans leur camp", a-t-il affirmé, spécifiant qu'il est disposé à résoudre le conflit par des voies pacifiques.
Au cours d'une session de plus de quatre heures, le président russe a mis en avant les avancées de son armée, indiquant que les forces russes progressent le long de la ligne de front. "Nos troupes avancent sur toute la ligne de contact. L'ennemi recule dans toutes les directions", a-t-il déclaré, faisant allusion aux récents gains territoriaux.
Un appel au respect
Poutine a également été interrogé sur ses intentions d'élargir les opérations militaires à d'autres pays. Il a déclaré : "Il n'y aura aucune autre opération si l'on nous traite avec respect et que nos intérêts sont pris en compte." Une position qui ne rassure pas vraiment l’Ukraine. Le président Zelensky, en visite en Pologne, a souligné que l'absence d'indépendance de son pays pourrait mener à des incursions russes plus loin en Europe, affirmant clairement : "Sans notre indépendance, Moscou viendra inévitablement ici et s'en prendra à la Pologne." Cette déclaration, reprise par plusieurs médias, met en lumière les craintes des pays voisins face à l'agression russe.
En réponse aux propos de Poutine, les responsables ukrainiens ont annoncé qu'ils entameraient de nouvelles consultations avec les alliés européens et les États-Unis. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a commenté que, bien que des progrès aient été réalisés dans les pourparlers, il reste encore un long chemin à parcourir pour envisager une paix durable.
La tension demeure palpable alors que la communauté internationale évalue les implications de ces déclarations. Les experts soulignent que le dialogue, bien que nécessaire, doit être accompagné de garanties concrètes de respect des souverainetés nationales.







