À l'approche de la nuit de la Saint-Sylvestre, Benoît Trévisani, préfet de l'Ardèche, appelle les élus et responsables de bailleurs sociaux à anticiper d'éventuels troubles à l'ordre public. Dans un message transmis le 11 décembre, il exhorte les municipalités à prendre des mesures de précaution, notamment en procédant à un ramassage anticipé des ordures et en mettant à l'abri les conteneurs de déchets avant le réveillon du 31 décembre.
« Les événements passés montrent l’efficacité de telles initiatives pour garantir la sécurité de tous », explique le préfet, qui demande également de sécuriser les chantiers et d'éliminer tout objet susceptible d'être transformé en projectile contre les forces de l'ordre et les secours. Les tensions urbaines, souvent exacerbées durant les fêtes, nécessitent une vigilance accrue de la part des autorités locales.
En complément, un arrêté pris le 5 décembre interdit temporairement, du 28 décembre au 4 janvier, la vente et le transport de carburant par jerrican, ainsi que la consommation d'alcool sur la voie publique, sauf dans les établissements dédiés. De même, l'usage d'artifices de divertissement dans les lieux publics est strictement prohibé durant cette période. Ces mesures visent à limiter les sources potentielles de troubles et à protéger les citoyens.
La préoccupation pour la sécurité publique est également une réponse à la hausse des tensions urbaines observées dans plusieurs départements de France lors des célébrations passées. Des experts en sécurité, tels que le sociologue Michel Maffesoli, affirment que « la convivialité des fêtes peut rapidement dégénérer en cas de négligence des autorités ou de situations imprévues ». Ainsi, ces efforts préventifs de l'Ardèche s'inscrivent dans un cadre plus vaste de sensibilisation et d'engagement pour la sécurité collective.







