Ilona Hoven, étudiante en droit à Liège et finaliste de Miss Belgique 2025, a récemment décidé de briser le silence sur des actes d'agression sexuelle dont elle aurait été victime de la part d'un coorganisateur du concours. Elle a déposé une plainte pour "atteinte à l'intégrité sexuelle" suite à deux incidents qu'elle a tenus à coeur de partager.
Selon un rapport publié par le média flamand Het Nieuwsblad, le premier incident s'est produit lors d'une répétition à Waregem. Alors qu'elle se dirigeait vers le bar, Ilona affirme qu'une main s'est posée sur ses fesses, lui faisant face à un homme qui riait. Le second incident, survenu le 8 décembre 2024, s'est produit pendant une photo de groupe, où l'organisateur, déguisé en Saint-Nicolas, aurait renouvelé l'agression en touchant Ilona de manière insistante.
Ilona, âgée de 22 ans, a partagé qu'elle a choisi de garder le silence à l'époque en raison d'un contrat la liant au concours, stipulant qu'elle ne pouvait rien révéler de négatif sur l'événement, sous peine d'amende de 12 500 euros. "Quand la photo a été prise et que les autres filles sont parties, je me suis tournée vers lui et il m’a dit : Saint-Nicolas est un pervers", a-t-elle relaté, soulignant la pression qu'elle ressentait pour ne pas dénoncer ces actes.
Le comité Miss Belgique, interpellé par ces accusations, a affirmé son opposition à toute forme de violence sexuelle et a souligné que ces allégations proviennent d'une plainte isolée. De plus, l'organisation a non seulement nié ces faits, mais a également évoqué la possibilité de poursuites pour diffamation à l'encontre d'Ilona.
Dans un contexte déjà délicat, où des figures comme Kenza Ameloot, Miss Belgique 2024, ont exprimé des réserves sur le concours, l'affaire pourrait provoquer des répercussions profondes sur la perception des concours de beauté. Christine Gozlan, experte en psychologie sociale, indique que les concours doivent garantir un environnement de sécurité. "Les participants doivent se sentir protégés pour éviter que de tels incidents nuisent à leur santé mentale", souligne-t-elle.
Les révélations d'Ilona Hoven marquent un tournant, incitant à un examen sérieux des politiques de sécurité et d'éthique au sein des concours de beauté en Belgique et au-delà.







