Un véritable tremblement de terre secoue le tribunal judiciaire de Marseille, où deux adjointes administratives, âgées de 24 et 26 ans, ont été mises en examen pour avoir illégalement transmis des informations à des proches de la renommée DZ Mafia. Cette affaire, marquée comme la première par la cellule anticorruption récemment établie au sein du parquet marseillais, révèle des pratiques alarmantes qui risquent d'ébranler la confiance du public dans les institutions judiciaires.
Les enquêtes ont révélé que la première employée, âgée de 26 ans, a consulté des fichiers sensibles à plusieurs reprises entre janvier 2023 et juillet 2025. En utilisant son accès professionnel, elle aurait renseigné son compagnon, impliqué dans des affaires de stupéfiants, ce qui l'a conduite à être mise en examen pour « détournement de la finalité d'un traitement de données personnelles », avec une interdiction de se rendre au tribunal.
De son côté, la seconde employée, 24 ans, a été soupçonnée d'avoir accédé à des fichiers liés à des affaires d'assassinats, qu'elle aurait transmis à son ancien petit ami, un individu légalement identifié comme proche de la DZ Mafia. Cette relation a également conduit à des accusations de corruption passive, « association de malfaiteurs » et violation du secret professionnel, avec des recompenses matérielles en retour.
Selon le procureur, le lien entre ces employés et des structures criminelles est préoccupant. Des experts en droit notent que de telles affaires ne font qu'alimenter la méfiance envers les institutions judiciaires. Comme le souligne Jean-Marc Dufour, juriste spécialisé dans le droit pénal, "ces cas de collusion sont inquiétants et doivent être traités avec la plus grande rigueur pour maintenir l'intégrité du système judiciaire.".
Le parquet a, quant à lui, demandé leur placement en détention provisoire, mais a été débouté par le juge des libertés, qui a opté pour un contrôle judiciaire. L'ancien compagnon, également mis en examen, fait face à des accusations similaires pour « corruption active » et « recel de fichiers ». Ce nouveau développement souligne les interconnexions inquiétantes entre criminalité organisée et institutions publiques, ouvrant la voie à des réflexions majeures sur la nécessité de réformes structurelles.
Des appels à une vigilance accrue sont lancés au sein des ministères concernés, alors que le parquet de Marseille poursuit ses investigations sur d'autres dossiers connexes. Cette affaire, selon des sources judiciaires, n’est que la première d'une série d'opérations contre la corruption au sein des institutions.







