À Rezé, situé au sud de Nantes, Place publique, sous la co-direction de Raphaël Glucksmann, a annoncé son intention de présenter une liste pour les élections municipales de 2026. Ce mouvement politique critique la majorité sortante, Rezé citoyenne, qu’il accuse de pratiquer un « verrouillage politique ».
Selon les informations relayées par Ouest-France, cette nouvelle liste viendra s’ajouter à celle de La France insoumise et à celle de la majorité sortante, créant ainsi une compétition serrée au sein de la gauche. Les discussions entamées avec Rezé citoyenne n’ont pas abouti, et Place publique dénonce une incapacité à s’ouvrir à d’autres opinions, exprimant une frustration face à une gouvernance jugée « éloignée des réalités des Rezéens ».
Une dynamique de changement
Place publique se positionne sur une dynamique nationale, s’appuyant sur les résultats prometteurs de 25 % obtenus par Raphaël Glucksmann lors des élections européennes de 2024 à Rezé. Le mouvement prône un « réveil politique », prenant ses distances avec un « entre-soi »« La ville mérite mieux qu’une politique figée et déconnectée de sa population ».
Dans le cadre de sa campagne, Place publique met en avant des thématiques telles qu'une démocratie plus transparente, une meilleure prise en charge des associations fragilisées, ainsi qu'une action ciblée pour les seniors « laissés pour compte », et un dialogue rompu avec les acteurs économiques locaux.
Appelant tous les acteurs politiques à se rassembler autour d'une gauche ouverte et réconciliatrice, Place publique conclut : « La ville a besoin d’une gauche qui réveille, pas qui verrouille ». Ce constat résonne alors que la concurrence se dessine face à une droite unie, qui partira sous la houlette de Brigitte Dousset pour la prochaine élection, consolidant ainsi les attentes de changement exprimées par une partie significative de la population.







