Le vendredi 5 décembre 2025, un événement troublant s'est produit à la Maison d'arrêt de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor. Alors qu'il attendait avec impatience sa compagne pour un parloir, un détenu de 24 ans apprend que leur rencontre est annulée en raison du retard de sa conjointe. Cette nouvelle le pousse dans une colère incontrôlable, provoquant une agression violente à l'encontre des agents pénitentiaires.
Les surveillants, responsables de la sécurité lors des parloirs, ont tenté de calmer la situation. Cependant, le détenu, frustré, a saisi un gradé par le cou avant de se retourner pour frapper deux autres agents. La violence de l'altercation témoigne des tensions qui peuvent rapidement escalader dans un environnement carcéral où chaque interaction peut être déterminante.
« Cet incident illustre les défis auxquels nous faisons face au quotidien dans les établissements pénitentiaires », a déclaré un représentant du syndicat des surveillants de prison, qui a souhaité garder l'anonymat. « Nous sommes souvent confrontés à des situations imprévisibles, et la santé mentale des détenus joue un rôle crucial dans leur comportement. »
Le détenu a été rapidement maîtrisé et, deux jours après l'incident, il a été condamné en procédure de plaider coupable, comparant notamment les difficultés des visites en prison et leur impact sur le mental des détenus. Actuellement, il a été transféré à la prison de Brest, une mesure souvent prise pour des raisons de sécurité après de tels incidents excessifs.
Les autorités pénitentiaires ont également souligné la nécessité d'améliorer les conditions dans les maisons d'arrêt pour minimiser de tels comportements. « Nous devons trouver des solutions pour offrir un meilleur soutien psychologique », a ajouté un expert en criminologie lors de son intervention sur le sujet. La question de la violence en prison est un enjeu majeur qui soulève des débats autour de la réhabilitation et des droits des détenus.







