Le procès de Saïd Belabbas, accusé d'avoir tué son ex-conjointe Amélie Thomas, se poursuit avec des témoignages émouvants de ses amies et collègues. Le 8 décembre, elles se sont présentées au tribunal, certaines portant des notes qu'elles ont lues avec émotion. Une amie a déclaré : « Elle allait retrouver sa liberté », illustrant les espoirs qu'Amélie nourrissait pour son avenir.
Amélie, âgée de 30 ans, avait lutté contre une relation malsaine et avait récemment pris des mesures pour se libérer de la emprise de son ancien compagnon. À l'audience, ses proches ont partagé des souvenirs précieux, évoquant son engagement, sa joie de vivre, et son désir de s’épanouir. « Nous avions toutes cru en son avenir, elle était une femme forte, » a affirmé l'une d'elles.
Le drame s'est produit le 8 octobre 2022, lorsque le corps d'Amélie a été retrouvé à son domicile à Trignac. Initialement déguisé en suicide, les éléments de preuve ont rapidement conduit les enquêteurs à suspecter son ex-compagnon. Un rapport de France 3 a rapporté que les violences conjugales continuent de toucher des milliers de femmes en France chaque année, et ce n'est qu'en agissant ensemble que la société pourra espérer mettre un terme à ces atrocités.
Des experts soulignent l'importance de la sensibilisation et de l'éducation pour prévenir de telles tragédies. Les initiatives visant à aider les femmes victimes de violences doivent être soutenues par l'État et les collectivités locales. « Chaque voix compte, et nous devons nous battre pour celles qui ne peuvent pas parler, » a déclaré une spécialiste, ajoutant que la mobilisation est essentielle pour changer les mentalités.
Ce procès n'est pas seulement celui d'un homme accusé de meurtre ; c'est un témoignage fort de la nécessité d'une évolution sociale face à un fléau persistant. Le combat continue, et des voix comme celles d'Amélie Thomas rappellent à tous l'urgence de faire entendre la vérité.







