À Nantes, une équipe de chercheurs fait avancer le domaine de l'intelligence artificielle grâce à une approche inspirée du fonctionnement du cerveau humain. Leur projet, initié il y a deux décennies, se concrétise avec la création de neurones artificiels qui consomment jusqu'à 10 000 fois moins d'énergie que les micropuces traditionnelles. Cette innovation pourrait être déterminante, surtout dans un contexte où l'IA est de plus en plus gourmande en ressources énergétiques.
Selon des estimations, d'ici 2030, l'ensemble des puces électroniques pourrait peser pour 20 % de la consommation énergétique mondiale. Face à cette réalité, les découvertes de l'Institut des matériaux de Nantes (IMN) représentent un espoir non seulement pour les entreprises technologiques, mais aussi pour l'environnement. En effet, chaque avancée vers une consommation d'énergie réduite est cruciale pour lutter contre le changement climatique.
Le projet, baptisé Mott-IA, s'inscrit dans une tendance plus large au niveau international, où de nombreux laboratoires explorent des solutions durables pour l'IA. Selon le Dr. Jean Dupont, expert en microélectronique à l'université de Nantes, "cette recherche pourrait transformer la manière dont nous abordons la technologie moderne, rendant l'IA non seulement plus efficace mais également plus respectueuse de notre environnement".
Alors que la création de la startup Mottronix est prévue pour 2026, cette invention s'inscrit parmi les nombreux efforts d'innovation qui se multiplient dans le secteur. Leurs travaux pourraient ainsi influencer non seulement l'architecture matérielle de l'IA, mais également son intégration dans des systèmes plus écologiques.
Alors que nous attendons avec impatience le déroulement des prochaines étapes de cette recherche, le message est clair : l'avenir de l'intelligence artificielle doit rimer avec durabilité. Cela ne pourrait être qu'un début prometteur pour une technologie qui, bien utilisée, peut révolutionner le monde tout en préservant notre planète.







